Le 31 mai dernier, une grande partie des médias français titrait la même chose : Kim Jong-un aurait fait exécuter le dignitaire nord-coréen, Kim Yong-chol, intermédiaire unique dans les discussions entre les Etats-Unis et son pays sur la question de l’arme nucléaire. La raison ? L’échec du deuxième sommet organisé à Hanoï en février entre Donald Trump et Kim Jong-un, qui aurait provoqué la colère de ce dernier.Mais il y a un problème, et de taille : le dignitaire nord-coréen est réapparu quelques jours plus tard à la télévision nord-coréenne, lors d’un spectacle mettant en scène les épouses de plusieurs officiers de l’armée. Spectacle où on l’aperçoit les mains sur le visage, assis à 5 sièges de Kim Jong-un.Aux Etats-Unis, le New York Times a aussi repris l’information, suivi par une grande partie de la presse américaine. L’ensemble des médias occidentaux se basait sur un article du quotidien conservateur sud coréen, Chosun Ilbo. Il n’en était pourtant pas à sa première erreur : en 2014, le quotidien avait affirmé que le dictateur Kim Jong-un voulait imposer sa coupe de cheveux à l’ensemble de la population nord-coréenne. Ce qui a depuis été fortement démenti par les images transmises depuis les rues de Pyongyang.En 2013, le même quotidien affirmait que, pour avoir dansé les jambes un peu dénudées, l’ex petite amie de Kim Jong-un avait été exécutée. L’histoire, là aussi un peu trop cruelle pour être vraie avait été démentie, lorsque la jeune femme était réapparue, bien vivante, sur les écrans de télévision nord-coréens quelques jours plus tard.Retrouvez Désintox du lundi au jeudi, dans l’émission 28 Minutes sur Arte, présentée par Elisabeth Quin.Sur YouTube : https://www.youtube.com/user/28minutesARTESur le site d’Arte : http://28minutes.arte.tv/Click Here: Cheap Chiefs Rugby Jersey 2019