Les risques de développer une maladie d’Alzheimerseraient plus importants chez les personnes âgées quiprésentent un taux sanguin élevéd’homocystéine.
De précédentes études ont relié destaux élevés de cette molécule à uneaugmentation du risque cardiovasculaire. Pour évaluer soninfluence sur le risque de survenue de la maladied’Alzheimer, les chercheurs ont suivi plus de 1 000 personnesâgées issues de la vaste enquêteépidémiologique dite étude de Framinghamlancé en 1948. Les bilans de santé et lesconcentrations sanguines en homocystéine ontété réalisés au début età la fin des années 1980. De la mêmemanière, un examen neurologique de recherche de la maladied’Alzheimer a été effectué sur tous lesparticipants enrôlés. Agés aujourd’hui enmoyenne de 76 ans, ils ont été suivis jusqu’enl’an 2000.
Résultats : durant la période de suivi, 83 personnesont été diagnostiquées atteintes de la maladied’Alzheimer et 28 d’une autre forme de démencesénile. Ayant isolé l’influence de facteursconnus (âge, sexe, susceptibilitégénétique, etc.), il est apparu que le premier quartdes volontaires ayant les taux d’homocystéine les plusélevés présentaient un risque deux fois plusimportant de développer une forme de démence.
Associer à la recherche de gène deprédisposition et d’antécédentsfamiliaux, ce test pourrait peut-être faciliter ledépistage. Le taux d’homocystéine moyenpourrait être abaissé grâce àl’ingestion d’acide folique. En revanche, on ne peutpas évaluer les bénéfices d’un teltraitement sur le risque de démence.
Source : N Engl J Med 2002; 346: 476-83Click Here: essendon bombers guernsey 2019