En août, la célèbre revue del’association médicale américaine publiait unerecherche incriminant la nouvelle classed’anti-inflammatoires (les coxibs) dans la survenued’accidents cardiovasculaires. Quelques jours plus tard, uncommuniqué de l’Agence française desécurité sanitaire des produits de santé(Afssaps) remettait en cause la validité de cetteétude. Selon les experts français, cette“évaluation comporte différentes faiblessesméthodologiques“.
Cette semaine, des rhumatologues hospitaliers parmi les plusréputés de France ont voulu égalements’associer à ce mouvement de protestation. Selon eux,l’étude comporte de nombreux biais. La comparaison desgroupes issus de plusieurs études affichait des faiblessesméthodologiques importantes, notamment concernant le risquecardiovasculaire initial.
Enfin, ce ne sont pas les Coxibs qui majorent le nombred’infarctus, mais plutôt les anti-inflammatoirestraditionnels qui le réduisent. Ces nouveauxmédicaments n’ont pas d’effet surl’agrégation plaquettaire et ne préviennentdonc pas du risque cardiovasculaire. Ils traitent la douleur etl’inflammation sans agresser l’estomac.
Si on “fait les comptes“ des complications évitées etdes vies sauvées, les experts estiment que lebénéfice apporté par les Coxibs est majeur etréel.
Cependant, des études sont encore à mener sur cesnouveaux médicaments qui, à la différence desanciens anti-inflammatoires comme l’aspirine, n’ont pasd’effet préventif sur le risque cardiovasculaire.
Source : JAMA 2001 Aug 22-29 ;286(8) :854-9Click Here: gws giants guernsey 2019