Le syndrome des ovaires polykystiques associé à des troubles mentaux

Une étude britannique récente, présentée lors de la conférence annuelle de la Société d’endocrinologie, avance que les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ont de plus grandes chances de souffrir de troubles mentaux.

Les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) doivent subir des examens réguliers au cours de bilans cliniques pour réduire les risques de complications, d'après une étude récente.

Sommaire

  1. Le syndrome des ovaires polykystiques touche 5 à 10% des femmes
  2. Le syndrome polykystique associé à des risques de troubles mentaux
  3. Les enfants de mères atteintes de syndrome polykystiques auraient plus de risque de TDAH 

Le syndrome des ovaires polykystiques touche 5 à 10% des femmesLes chercheurs de l’Institut de recherche en neuroscience et santé mentale de l’université de Cardiff (Pays-de-Galles) se sont penchés sur les antécédents de santé mentale de plus de 17.000 femmes atteintes de

syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Sous sa forme commune, ce syndrome touche 5% à 10% des femmes dans le monde et provoque toute une série de symptômes éprouvants, parmi lesquels une baisse de la fertilité, des menstrues irrégulières, une pilosité excessive sur le corps et le visage et de l’acné, tous provoqués par l’augmentation des niveaux d’hormones mâles.Le syndrome polykystique associé à des risques de troubles mentauxCes femmes ont été suivies pendant une durée minimale de six mois, à partir du diagnostic de leur SOPK et tout au long de leurs contrôles de routine.


Après avoir comparé les résultats concernant les femmes atteintes de SOPK et les autres, et en tenant compte de l’âge, de l’

indice de masse corporelle (IMC) et du lieu de résidence des participantes, les chercheurs ont découvert que les patientes atteintes de SOPK avaient plus de chances de se voir diagnostiquer des troubles mentaux (notamment :

dépression, angoisse et

troubles bipolaires). Les enfants de mères atteintes de syndrome polykystiques auraient plus de risque de TDAH En outre, selon l’étude, les enfants nés de mères atteintes de SOPK courent un risque accru d’être touchés par un

trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) ou un

trouble autistique.Ces résultats concordent avec des études préalables qui avaient révélé l’existence d’un lien entre le SOPK et une déficience de la santé mentale chez les femmes. Bien que ces études se soient intéressées à un plus petit nombre de cas, l’ensemble des résultats mis en commun met en évidence l’importance d’un suivi de l’état mental des patientes atteintes de SOPK.Les chercheurs pensent dorénavant que les examens de routine chez les femmes doivent être menés dans le cadre des bilans cliniques, de manière à diagnostiquer les troubles éventuels et à commencer le traitement au plus tôt afin d’améliorer leur qualité de vie.Cette étude vient également à l’appui de précédentes recherches qui avancent que des niveaux élevés de testostérone pendant la grossesse sont de nature à augmenter les risques de trouble neurodéveloppemental chez l’enfant, notamment le TDAH et l’autisme.L’équipe de chercheurs a maintenant l’intention de déterminer si les facteurs génétiques influençant le risque de SOPK pourraient aussi jouer un rôle dans l’autisme et le TDAH, ce qui pourrait éventuellement conduire à prescrire de nouveaux traitements.Click Here: pinko shop cheap