Le poisson gras permettrait de réduire les risques de polyarthrite rhumatoïde

Des chercheurs suédois affirment que manger du poisson gras une fois par semaine permettrait de diminuer fortement les risques de maladies inflammatoires chroniques.

Consommer du poisson gras une fois par semaine divise par deux les risques de maladies inflammatoires chroniques.

Une étude suédoise de grande ampleur, menée sur des femmes, a montré que la consommation hebdomadaire de saumon, ou tout autre poisson gras (truite, maquereau, hareng) pouvait permettre de réduire de moitié le risque de développer une

polyarthrite rhumatoïde.Les résultats de cette étude, menée au Karolinska Institute de Stockholm ont montré que les

Oméga 3 présents dans le poisson peuvent réduire le risque de maladies inflammatoires chroniques de 52 %, si on en consomme une portion par semaine.Des études précédentes, datant de 2009, avaient montré que la consommation d’huiles de poisson pouvait aider à réduire les inflammations responsables de plusieurs types de maladies, dont la polyarthrite rhumatoïde.Lors de ces dernières recherches, les scientifiques ont souligné les bienfaits sur le long terme des acides gras polyinsaturés (Oméga 3) contenus dans le

poisson.Si vous préférez les poissons moins gras, comme le cabillaud ou le thon en boîte, les mêmes propriétés sont présentes à condition d’en consommer quatre portions par semaine, ont noté les scientifiques. Sur le long terme, la consommation hebdomadaire de n’importe quel type de poisson est associée à une baisse de 29 % du risque de polyarthrite.Il faut cependant se conformer à une consommation régulière de poisson pendant au moins 10 ans pour profiter des effets préventifs des produits de la mer sur la maladie, ont ajouté les chercheurs. Pour arriver à ces conclusions, la directrice de l’étude, Alicja Wolk, et son équipe ont analysé l’alimentation de 32 232 Suédoises nées entre 1914 et 1948. Les participantes ont rempli des questionnaires sur leur régime alimentaire et leurs habitudes au quotidien en 1987 et 1997. Il en ressort que les femmes qui consomment au moins 0,21 g d’Oméga 3 polyinsaturés chaque jour voient leur risque de maladie reculer de 52 %.RelaxnewsSource : Daniela Di Giuseppe, Alice Wallin1, Matteo Bottai, Johan Askling, Alicja Wolk : “Long-term intake of dietary long-chain n-3 polyunsaturated fatty acids and risk of rheumatoid arthritis: a prospective cohort study of women“, étude publiée dans la revue Annals of Rheumatic Diseases le 12 août 2013 (

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