Affaire Furosémide Teva : l’ANSM annonce la fin de l'alerte

Sur Europe 1, le directeur de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé), Dominique Maraninchi a annoncé la fin de l’alerte concernant l’affaire du Furosémide Teva : les patients peuvent reprendre leur traitement, aucun échange de comprimé n’a été trouvé dans les lots contrôlés. La veille, l’agence faisait le point sur les actions réalisées depuis le 7 juin 2013 date à laquelle un de conditionnement avait été signalé sur une boîte de ce médicament.

La moyenne d'âge des patients est de 75 ans dont 25 % ont plus de 85 ans.

L’alerte est finie, selon le directeur de l’ANSMLe directeur de l’Agence de sécurité du médicament (ANSM), Dominique Maraninchi a déclaré

ce jeudi matin sur Europe 1 que les patients “peuvent reprendre le traitement“ normalement.

Sur 70.000 comprimés, nous n’avons pas observé d’échange, c’est sécurisant. Nos analyses faites sous contrôle de la police n’ont pas montré de comprimé suspect, c’est rassurant“ déclare Dominique Maraninchi. A priori, il s’agit donc d’un phénomène isolé. Au-delà des inspections de l’ANSM, des investigations policières sont en cours pour identifier la cause de cette affaire.Retour sur une affaire encore mystérieuseDans ce communiqué daté du 19 juin, l’ANSM précise que toutes ces actions ont été conduites afin de protéger la sécurité des patients. L’âge moyen des patients concernés est de 75 ans, le furosémide étant indispensable en cas d’insuffisance cardiaque.En synthèse, l’ANSM rappelle les faits suivants :- Un pharmacien a signalé un défaut constaté par un patient qui avait trouvé un comprimé de Zoplicone Teva (un somnifère) dans une boîte de 

Furosémide Teva 40 mg (un diurétique) : le pharmacien avait retrouvé un deuxième comprimé de Zoplicone dans la même boîte après extraction de tous les comprimés. C’est ainsi que le 7 juin, il en a informé le laboratoire Teva ainsi que l’ANSM.- Un rappel des lots incriminés a été

immédiatement réalisé par Teva en coordination avec l’ANSM et le Conseil national de l’ordre des pharmaciens (CNOP). En même temps, l’ANSM a demandé aux patients de rapporter rapidement les boîtes des lots incriminés pour être remplacés, évitant ainsi l’interruption du traitement.- Le 9 juin, un patient de 91 ans meut à meurt à Marseille. Il était sous traitement par furosémide Teva 40 mg. Depuis, d’autres cas d’effets indésirables graves ont été signalés et les liens évantuels de causalité sont en cours d’investigation.- Le 10 juin, l’ANSM et le laboratoire Teva décident, par mesure de précaution, de

rappeler tous les lots du Furosémide 40 mg. Le même jour une inspection des établissements du laboratoire par l’ANSM débute.- Le 11 juin, le rapport d’inspection de l’ANSM ne permet pas d’identifier de défaut majeur dans les installations de Teva pouvant motiver l’interruption des activités du site par les autorités sanitaires.- Le

parquet de Paris ouvre ensuite une enquête complémentaire permettant d’explorer d’autres pistes. Parallèlement, l’ANSM demande à Teva une vérification sous contrôle d’huissier des boîtes récupérées dans le cadre du rappel.- L’ANSM informe enfin, qu’à cette date, les éléments mis à disposition ne permettent pas d’identifier d’autres substitutions, en dehors du seul cas ayant déclenché l’alerte. Et d’ajouter que les investigations se poursuivront avec l’aide des autorités judiciaires.Jesus CardenasSources :Europe 1 – 20 juin 2013Communiqué de l’ANSM du 19 juin 2013,

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