En juin 2007, le Viracept® , antirétroviral utilisé dans le cadre d’infection par le VIH, avait été retiré de la vente en Europe, suite à une contamination par l’éthylmésylate. Les premiers résultats obtenus par Roche semblent rassurants : les niveaux d’exposition des patients étaient trop faibles pour générer des cancers.
Le Viracept® est utilisé chez les personnes de plus de trois ans infectés par le virus du Sida. Il permet de stopper la multiplication du virus dans l’organisme. En juin 2007, des lots de la molécule active ont été contaminés par de l’éthylmésylate, un agent connu pour sa toxicité pour l’ADN. La Commission Européenne avait alors temporairement suspendu l’autorisation de mise sur le marché du médicament, pour la rétablir en octobre 2007.Les laboratoires Roche viennent de rendre le résultat de l’étude toxicologique se rapportant sur la période où il y a eu contamination. Les niveaux d’exposition seraient “très inférieurs au seuil de toxicité cancérigène chez l’homme, tel qu’il peut être évalué à partir des études chez l’animal“. L’Agence européenne en a conclu que les patients concernés n’étaient pas exposés à une augmentation du nombre de cancers.
L’Afssaps n’estime donc plus nécessaire d’exercer un suivi particulier envers les patients contaminés ajoutant que “tous les patients en cours de traitement par Viracept® sont surveillés régulièrement dans le cadre de la prise en charge de leur infection par le VIH.“
Source : Communiqué de l’Afssaps – juillet 2008Click Here: cheap sydney roosters jersey