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En plus d’être le meilleur ami de l’homme, le chien pourrait également réduire le risque d’infections respiratoires chez l’enfant. Des chercheurs ont en effet découvert que les bébés finlandais qui vivaient avec un chien (ou dans une moindre mesure un chat) étaient moins souvent atteints d’infections aux oreilles, de toux ou de nez qui coulent… Ils étaient également moins susceptibles d’avoir besoin d’antibiotiques que les enfants sans animal à la maison.
Avoir un chien à la maison pourrait réduire le risque d'infections respiratoires des bébés.
Avoir un chien à la maison réduit le risque d’infection respiratoire chez le bébé
Des chercheurs canadiens ont suivi 397 enfants nés entre septembre 2002 et mai 2005. Pour chacun d’entre eux, un questionnaire hebdomadaire a permis de collecter la fréquence des symptômes et des infections respiratoires en plus des contacts ou non avec un animal durant leur première année. Durant cette période, 285 bébés ont eu au moins un épisode
fiévreux, 157 ont eu une
otite, 335 une
toux, 128 une respiration sifflante, 384 ont été encombré ou ont eu le nez qui coulait et 189 ont eu besoin de prendre des
antibiotiques.
Sur la base de ces données et d’un questionnaire conduit lors de leur premier anniversaire, les scientifiques ont découvert que le contact avec des
chiens, plus qu’avec des
chats, était lié à moins de semaines de maladies chez le bébé (65 % des rapports hebdomadaires des parents sans chien rapportaient un bon état de santé contre 72 à 76 % des parents avec des chiens). Ainsi, les enfants au contact des chiens avaient un risque diminué de 44 % de souffrir d’otites et de 29 % d’avoir besoin d’antibiotiques.Comment expliquer ce phénomène ? Selon les chercheurs, Les microbes ramenés par les chiens venant de l’extérieur pourraient aider le système immunitaire de l’enfant, durant sa première année, à se renforcer plus rapidement, le rendant capable de se défendre contre les virus et les bactéries à l’origine des problèmes respiratoires. Cette théorie est connue sous le nom d’“
hypothèse hygiéniste“.Les microbes des chiens renforceraient le microbioteUne étude présentée en juin dernier lors du congrès annuel de la société américaine de microbiologie pourraient conforter cette hypothèse. Des chercheurs ont montré que des souris exposées à de la poussière de foyers accueillant un chien ne présentaient pas de symptômes lorsqu’elles étaient infectées avec un virus respiratoire syncytial (VRS). Les infections par le VRS sont fréquentes chez les nourrissons et peuvent se manifester par des symptômes légers à graves des voies respiratoires, elles favoriseraient la survenue d’asthme infantile. Ces chercheurs ont également découvert que la composition bactérienne de leurs intestins (
microbiote) était différente des animaux non exposés aux poussières.Les auteurs émettent ainsi l’hypothèse selon laquelle les microbes contenus dans les poussières pourraient coloniser le tractus intestinal (changer le microbiote), moduler la réponse immunitaire et protéger l’hôte contre les infections à VRS. L’identification de ces “microbes“ et des mécanismes de protection liés pourrait ouvrir la voie à des traitements préventifs contre ces infections et à une réduction du risque d’asthme infantile. Affaire à suivre…David BêmeSources :Respiratory Tract Illnesses During the First Year of Life: Effect of Dog and Cat Contacts – Eija Bergroth et al – Pediatrics Published online July 9, 2012 (
abstract accessible en ligne)Microbes in house dust from dog-owning homes protect against a common viral infection associated with increased risk of asthma development. – Kei Fujimura -American Society for Microbiology Annuel Meeting – 19 juin 2012 (
abstract accessible en ligne)Click Here: cd universidad catolica