VIH : une biotech norvégienne travaille sur un vaccin

La biotech norvégienne Bionor, qui développe un vaccin contre le VIH, a annoncé de premiers résultats “encourageants“ dans le cadre d’un traitement visant à déloger puis éliminer le virus chez les séropositifs.

Le vaccin sur lequel travaille la biotech norvégienne Bionor s'appelle Vacc-4x.

Actuellement, les

traitements antirétroviraux permettent de garder le contrôle du virus chez les patients séropositifs, mais sans les en débarrasser définitivement. Le virus responsable du sida reste en effet tapi dans le corps des personnes traitées, sous forme dormante dans des “réservoirs“. Il  réapparaît ainsi dès l’arrêt des traitements.Ces réservoirs, difficiles à atteindre, sont l’un des plus grands obstacles à l’élaboration d’un traitement permettant d’assurer une guérison certaine.L’expérience menée par Bionor à l’université d’Aarhus, au Danemark, sur 20 patients séropositifs a permis de déloger le virus dormant du réservoir grâce à la

romidepsine, un anticancéreux, puis de l’éliminer partiellement, selon un communiqué du laboratoire.Chaque patient avait été préalablement vacciné avec Vacc-4x, que Bionor développe. Activer le virus pour le détecter et élimer les cellules qui le produisent“Après l’activation du virus, qui normalement devrait déboucher sur la détection du virus dans le sang, Vacc-4x a garanti l’élimination des cellules produisant le virus, maintenant un niveau indétectable ou très bas de virus dans le sang de 15 des 17 patients qui ont participé au programme jusqu’à la fin de l’expérience“, a indiqué M. Fischer Ravn.“Réveiller“ le virus dormant, le déloger et l’éliminer (“kick and kill“) est une stratégie prometteuse pour débarrasser les patients du VIH, mais les tests menés par Bionor n’ont pas été validés et publiés par une revue scientifique.La phase II des essais, concernant la sûreté et l’efficacité, avait été menée entre 2008 et 2010, comme le signale une publication dans le Lancet Infectious Diseases. Si l’essai avait conclu que “Vacc-4× était sûr, bien toléré (…) et semblait contribuer à une réduction de la charge virale“, il n’avait pas pu prouver de réel bénéfice à la vaccination.Avec plus de 34 millions de morts à ce jour, le

VIH continue d’être un problème majeur de santé publique, selon l’OMS. Fin 2014, on comptait environ dans le monde 36,9 millions de personnes vivant avec le virus.Avec AFP/RelaxnewsSource : Safety and efficacy of the peptide-based therapeutic vaccine for HIV-1, Vacc-4×: a phase 2 randomised, double-blind, placebo-controlled trial ; Lancet Infectious Diseases 10 février 2014 (

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